Début 2018, Madame C. de Bourges résilie son contrat d’abonnement au fournisseur Coriolis Télécom. Fin 2019, soit près de deux ans plus tard, elle est relancée par une société de recouvrement (Cabinet Drault et associés) très menaçante qui lui adresse un courrier dans lequel tout est conçu pour faire peur au consommateur (en-tête officiel, articles de loi, termes juridiques forts comme « requête en autorisation », « saisie conservatoire », « formalité prescrite à votre endroit », etc.).
La consommatrice prend conseil auprès d’un conciliateur de justice qui adresse un courriel officiel, lequel reste sans suite. C’est donc en désespoir de cause que cette dame s’adresse à l’UFC-Que Choisir où, faute de recette miracle, nous lui conseillons d’ignorer purement et simplement les relances, qu’elles soient postales, informatiques ou téléphoniques.
Cet exemple nous permet de rappeler aux consommateurs qui sont victimes de ce genre d’abus de ne pas donner suite aux injonctions qui n’ont pas d’origine officielle (huissier, tribunal, etc.) mais qu’ils doivent cependant conserver précieusement la preuve qu’ils se sont acquittés réglementairement de la dette pour laquelle ils sont « relancés ».
Gilles Audot